Bariloche, ville touristique, à la fois balnéaire et station de ski! Qui peut enfin être appelée VILLE.
Retour à la civilisation, aux connexions internet, au téléphone, au supermarché, à la rencontre avec des gens et pas seulement de passage comme nous...!
Spécialistes du chocolat et du shopping, Bariloche est un peu comme une ville « suisse » transporté en Argentine. Et ça se voit d'ailleurs avec le look de Andy ou « Andrès de la nieve », coordinateur du bus (car oui, Bariloche se mérite! On y accède seulement après 10h de bus) (Andy est aussi moniteur de ski l'hiver!).
Bariloche?
Seulement une ville?
NON! Un paradis terrestre, pas pour la ville et ses débauches! Mais bien pour le site. Elle est située sur un lac (quoi de plus normal dans cette région qui est appelée la « région des lacs »), qui est immense, et entouré de montagnes.
Quand on prend un peu de hauteur sur le cerro Campanario, on s'aperçoit, avec une vue à 360°, qu'il y a des dizaines de collines et montagnes, et qu'elles forment toutes, dans les fond de vallées, des lacs, plus ou moins grands, avec plus ou moins de maisons, et de yacht.. et plus ou moins d'animations.
Mais tous sont de couleurs limpides, d'un bleu transcendant, et avec une végétation luxuriante. On sent qu'on est sortis des plaines désertiques tant représentatives du Sud. Ce n'est donc pas seulement la vie et la civilisation, mais aussi la verdure qu'on retrouve. (Quoique... il me semble que l'un ne va pas sans l'autre!)
On a eu une idée géniale: aller faire le « circuito chico » ou petit circuit de 27 km de long, qui peut en faire 36 si l'on décide de tout faire... en bicyclette!
Sur le prospectus, ils marquaient 4 ou 5h. Vous allez me dire qu'ils se sont sûrement trompés... car il faut être un enfant pour pédaler si lentement...!
et ben non, ma contracture à la cuisses sait pourquoi il faut autant de temps! J'avais oublié que le principe d'une montagne, c'est que si on commence par descendre, il va falloir remonter... et inversement! De plus, étant totalement « claire de couleur de cheveux », je n'ai toujours pas compris quelles vitesses et quel plateau je dois utiliser, et dans quelles conditions... alors je pédale, et ça fait mal! Mais maintenant, je sais pourquoi je n'aime pas le vélo!! parce que pendant plusieurs jours après... on boite, ça tire, et ça fait mal! Mais quelle vue! Ça valait le coup! Si je devais le refaire, j'y retournerais sans hésiter!
(Les humains seraient ils masos? C'est un sujet à étudier!!)
(Heureusement tout de même qu'il était « chico » ce fameux circuit!)
Après cela, retour à Santiago, en passant par San Martin de los Andes, la douane (avec ses heures d'attente et ses douaniers incapables), Pucon, Temuco (attente d'une journée à ne pas savoir quoi faire, car c'est une ville industrielle!), Et enfin... après de longues heures d'attente et de longues heures de bus (de jour comme de nuit), retour à la maison avec tout à ranger!
Fin de l'aventure, début d'une autre! Mais avec des souvenirs plein la tête!!
Je recommande à tous ceux qui n'ont pas peur de se lasser de voir des moutons, des moutons et encore des moutons... d'aller parcourir cette Ruta 40 qui est autant pleine de surprises!
Paysages magnifiques, tu as eu raison de vouloir les voir même si mon inquiètude a pu perturber nos communications
RépondreSupprimerbises
Eh bé! Quand tu le met à jour ce blog ça ne plaisante pas! Superbes balades et superbes paysages, Lima sera différent mais ça devrait te plaire quand même.
RépondreSupprimerA bientôt
Inquiétudes.. c'est sûr! mais sinon, tu ne serais pas une maman!!!
RépondreSupprimerproblèmes de comunications... c'est sûr aussi! mais avec des fils partout, la Patagonie n'aurait plus le même charme!!
Effectivement, je ne le mets pas à jour souvent! mais quand je m'y mets... je charge et je raconte ma vie! peut être un peu trop!!!
Lima... incroyable! j'adore cette ville!