Après les randonnées, rien de mieux qu'une journée complète dans le bus pour récupérer!
Mais, je crois que la Patagonie présente un « espace/ temps » beaucoup plus important qu'ailleurs! Une heure en paraît beaucoup plus! La route est tellement droite, au milieu de rien! Quelques moutons, par milieu mais ça ne se voit pas tellement les étendues sont grandes!
Quelques vaches! Heureusement qu'elles sont plus grosses! Et énormément de guanacos et de Choique (espèce d'autruches de la Patagonie!)
Qu'est ce qui rythme le temps?? Les bosses sur la route, et le tour de maté! Pas grand chose de plus!
Arrivée à Perito Moreno, petite ville sans charme au milieu de nulle part; aucun hôtel en perspective! Tout était complet à cause de la « fête national de la cerise » qui a lieu dans la ville limitrophe (59 km), à Los Antiguos.
Peut-on parler de villes? Je ne suis pas si sûre, car le nombre d'habitants ne fait pas tout! Ce ne sont en fait que de gros villages.
Los Antiguos, petite « bourgade » au bord du lac « Buenos Aires », énorme lac de plus de 90 km de long, qui est partagé entre Chili et Argentine.
Autre particularité? Il y a énormément de « petites fermes », que l'on appelle des « chacras » que l'on peut visiter, ou juste procéder à une dégustation de la production: confitures de fruits, chocolats, liqueurs, et tout autre produits dérivés à base de fruits ou de chocolats! (bonjour le régime, 2 semaines de vacances, 4 kilos de plus)
On a pu se trouver là-bas en période de fête du village: La fête nationale de la cerise. Fête qu'on ne voulait pas louper pour pouvoir se rendre compte de ce qu'est une fête dans les provinces argentine. Au programme: rodéo (relativement déroutant...) avec gauchos de tout le pays, démonstration de « comment-ils-sont-beaux-mes-chevaux », dégustation de produits locaux, (en particulier de cerises), et petit marché artisanal des produits de la région! Et le soir, concert gratuits d'artistes reconnus.
Tout pour passer une bonne journée... toutefois... ça a été relativement ennuyant pour nous!
Ambiance « beauf », « racaille » et « je-n'ai-rien-d'autre-à-faire-alors-je-suis-là ». Le tout avec des « produits-artisanaux-qu'on-trouve-aussi-à-Barbès ».
Premier jour, on a tenté d'aller au lac à pied, en se perdant dans les marécages, dans des propriétés privées, dans des champs... jusqu'à suivre le Rio. C'est quand même mieux que le soleil (surtout quand on oubli la moitié du temps qu'ici, le soleil vient du nord!)
Petite baignade sympa, et retour épuisant, sous le cagnard! C'est un village, mais les distances sont extrêmement longues.
Par la suite, on a donc préférer aller explorer le panorama, qui lui, pour le coup, est splendide! On voit de l'autre côté de la frontière. C'est assez déroutant de dire: je suis en Argentine, mais je vois le Chili, alors qu'on était encore à quelques dizaines de kilomètres.
Finalement, la pluie nous a aidé à ne pas culpabiliser d'aller se coucher au lieu de socialiser en écoutant le concert.
Lendemain matin... il faut « passer le temps » avant d'aller prendre le bus: direction le lac pour se reposer et bouquiner au soleil. Tout ça c'était génial et une super bonne idée! La moins bonne idée, c'est de s'endormir au soleil! Parce que même la crème indice 50+ ne résiste pas à 25 minutes de sieste au bord du lac!
Peau de langoustines, (ou d'anglais) pendant quelques jours, avant de peler et de ressembler à un crocodile qui s'écaille de jour en jour!
Mais bon, peut importe! La Biafine est devenue ma « crème de nuit », pour le meilleur et pour le pire.
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