mardi 25 janvier 2011

LL: La Lima: Instants à part!

Pendant qu'on « dépose » une des filles dans le casino, les deux autres... qui préfèrent dépenser leur argent en allant boire un café en terrasse que dans des machines à sous filent faire un tour en ville!

Instants de nuit, un peu hors du temps...

Visite d'un petit passage, entre deux « immeubles », qui comporte plein de petits cafés sympas!!

Le tout fini en attendant au Karaoké que Pauli est perdu tout son liquide, avec une « Cusquena de trigo » (bière de la région) et des « Tequenos mixto » (rouleau de jambon-fromage frits qui sont servis avec du guacamole!)

LL: La Lima: Pingouins et « lobos marinos »

J'ai toujours pas très bien compris! Des pingouins, ce sont des pingouins... exactement les mêmes que ceux que j'ai pu voir dans le Sud, du côté du détroit de Magellan! Sauf que, du côté de Lima, il fait quand même sacrément plus chaud!!

Pour les « lobos marinos »... le dictionnaire dit que ce serait des « loup de mer »... comme la traduction! Rien de plus simple alors...

sauf que... ça avait une tête d'otarie!!!

Enfin, le fait est qu'on est allés, avec les parents et Jorge, le frère de Mayra... faire le tour des îles en face de Lima...

à la recherche de colonie de pingouins, d'otaries et d'oiseaux.

A part le mal de mer... petite promenade bien sympathique! Baignade avec les otaries, « tractage » par le bateau dans une bouée géante (cervicales en vrac, mais bonheur assuré!)

LL: La Lima: Un samedi dans le « Sud »

Le samedi et le dimanche, tout le monde part en expédition au Sud de Lima! 40 minutes en bus si le trafic est fluide! Beaucoup plus en réalité!

Pourquoi?

Parce qu'on y trouve des plages incroyables... avec des « discothèques sur la plage »!

Le concept? Boire un petit verre, tranquilou, au soleil... avec de bons amis... de la (très) bonne musique... et une ambiance très enfantine (concours de pistolets à eau, bataille de mousse...)

Un samedi à Lima, ou comment passé un moment inoubliable en ne se préoccupant de rien d'autre que de rigoler!!!

lundi 24 janvier 2011

LL: La Lima: Lima Centro – Portes et Murs … Portions de vie

LL: La Lima: Mirabus

Mirabus, ou le « petit nom » du bus touristique dans lequel on a fait un tour de la ville. On est partis de Miraflores, pour aller jusqu'au « Parque de la Reserva », où on a pu faire le « circuito del Agua ». Tour des fontaines du parc, éclairée, avec un spectacle de son et lumière!!!

(Dur de résister à aller dans les fontaines! Surtout quand Mayra est aussi folle de l'eau que moi! Mais non... pas d'enfantillages pour ce jour là!)

Visite du centre: Place San Martin, Place d'armes, églises...

(Heureusement que j'ai pris des photos de nuit... car si le frangin devait retourner à chaque qu'il zappe des photos...!!!

Yep le frangin, tu veux pas zapper des photos à chaque fois??? ça justifierait peut-être que je passe juste derrière vous pour visiter!!!)

Super bonne balade, un peu congelées par le vent, mais bonne ambiance, nous trois, avec Rosa, ou Rosita pour les intimes, la maman de Mayra.

Lima de nuit, avant de la voir, le lendemain, de jour!!!

La différence a été plutôt saisissante!

photos en vrac: "un mort dans une camionnette", la maman et sa fille, ...

LL: La Lima: Anniversaires

On a eu l'occasion de fêter deux anniversaires de deux amies d'enfance de Mayra! Ça nous a permis de trouver un prétexte pour faire des photos ridicules, et de faire les folles (comme d'habitude!)

Un grand merci à Belen et Vania, qui nous ont accueillies avec Paulina comme des petites soeurs! Elles ont été vraiment adorables!!

Ceci représente bien le peuple péruvien: toujours là pour les autres, ultra accueillants, ultra à l'écoute! Et toujours un sourire à la clé!!!!!

Que du bonheur, et de nouvelles amitiés!

LL- La Lima: el barrio de Barranco

C'est un des quartiers balnéaires les plus vieux de Lima, il a servi et sert d'inspiration à beaucoup des écrivains et poètes péruviens.

(On peut citer Chabuca Granda, qui a écrit de nombreux poèmes transposés en chansons.)

On peut aussi voir que Lima inspire les poètes au quotidien, en effet, on a eu l'occasion d'en rencontrer un dans une salsoteca (boîte à salsa) du centre.

J'ai eu le droit à : « tus ojos son como el cielo, tu piel como la nieve », il faut donc seulement comprendre « tes yeux sont comme le ciel, ta peau comme la neige »!

Merci aux poètes péruviens!!!

Ce quartier est maintenant un des plus luxueux et des plus bohèmes de Lima. Il y a beaucoup de vieilles maisons/ palais, transposées en galerie d'art, boutiques d'artisanat, ou en palais particulier.

Les liméniens aiment y sortir boire un verre tranquillement, après le travail! Seulement pour se reposer et se divertir dans une ambiance qui pour moi est un peu hors temps!

On a eu le droit à un coucher de soleil assez prenant! Même si Mayra en a été super déçue car il est partit dans un nuage, et pas dans la mer!!!!

Moi, je l'ai trouvé pas mal du tout!

dimanche 23 janvier 2011

LL (comme Lima-Lima): Premiers jours – Premières sorties – Première vue de Nuit

Lima, c'est quoi? Lima c'est une capitale géante, de 9 millions d'habitants, ou un peu plus.. personne ne sait vraiment! Elle est répartie en quartier, ou district.. mais comme elle est super étendue, c'est difficile de passer d'un quartier à l'autre si on a pas 4h devant soi pour marcher!

Comment elle se forme? Pas très compliqué, Lima s'étend le long des fleuves, avec le centre historique à peu près au centre, les quartiers riches et agréables autour! (C'est là qu'on trouve toutes les maisons de maître, aussi appelées « Casonas » qui on pour la plupart une architecture très marquée!)

A l'ouest? Un océan Pacifique

A l'est? Une cordillière

Au nord et au Sud... des quartiers pauvres, quelques montagnes, des « bidonvilles »...

Premier soir? Premier petit tour dans Miraflores, quartier central, « visite » de la Quinta (centre commercial de fringues pas chères), visite du Larcomar, pour manger en face de la mer.

Larcomar est un centre commercial (dessiné par un prof de Mayra) qui est accroché à la montagne! De là, on a une vue à peu près incroyable!

mercredi 19 janvier 2011

Aventure suivante: LIMA- PEROU

Vous n'êtes pas sans savoir qu'une aventure en appelle une autre!
La frontière étant repassée... retour à Santiago rapide pour arranger toutes les petites choses, et re-préparer un sac!
Nouvelle aventure qui a donc recommencé, à Lima, capitale du Pérou!!
Prochaine article sera donc sans gauchos, mais peut-être avec un ou deux Incas!

AA: Etape suivante, et quasi la dernière: Bariloche.

Bariloche, ville touristique, à la fois balnéaire et station de ski! Qui peut enfin être appelée VILLE.

Retour à la civilisation, aux connexions internet, au téléphone, au supermarché, à la rencontre avec des gens et pas seulement de passage comme nous...!

Spécialistes du chocolat et du shopping, Bariloche est un peu comme une ville « suisse » transporté en Argentine. Et ça se voit d'ailleurs avec le look de Andy ou « Andrès de la nieve », coordinateur du bus (car oui, Bariloche se mérite! On y accède seulement après 10h de bus) (Andy est aussi moniteur de ski l'hiver!).

Bariloche?

Seulement une ville?

NON! Un paradis terrestre, pas pour la ville et ses débauches! Mais bien pour le site. Elle est située sur un lac (quoi de plus normal dans cette région qui est appelée la « région des lacs »), qui est immense, et entouré de montagnes.

Quand on prend un peu de hauteur sur le cerro Campanario, on s'aperçoit, avec une vue à 360°, qu'il y a des dizaines de collines et montagnes, et qu'elles forment toutes, dans les fond de vallées, des lacs, plus ou moins grands, avec plus ou moins de maisons, et de yacht.. et plus ou moins d'animations.

Mais tous sont de couleurs limpides, d'un bleu transcendant, et avec une végétation luxuriante. On sent qu'on est sortis des plaines désertiques tant représentatives du Sud. Ce n'est donc pas seulement la vie et la civilisation, mais aussi la verdure qu'on retrouve. (Quoique... il me semble que l'un ne va pas sans l'autre!)

On a eu une idée géniale: aller faire le « circuito chico » ou petit circuit de 27 km de long, qui peut en faire 36 si l'on décide de tout faire... en bicyclette!

Sur le prospectus, ils marquaient 4 ou 5h. Vous allez me dire qu'ils se sont sûrement trompés... car il faut être un enfant pour pédaler si lentement...!

et ben non, ma contracture à la cuisses sait pourquoi il faut autant de temps! J'avais oublié que le principe d'une montagne, c'est que si on commence par descendre, il va falloir remonter... et inversement! De plus, étant totalement « claire de couleur de cheveux », je n'ai toujours pas compris quelles vitesses et quel plateau je dois utiliser, et dans quelles conditions... alors je pédale, et ça fait mal! Mais maintenant, je sais pourquoi je n'aime pas le vélo!! parce que pendant plusieurs jours après... on boite, ça tire, et ça fait mal! Mais quelle vue! Ça valait le coup! Si je devais le refaire, j'y retournerais sans hésiter!

(Les humains seraient ils masos? C'est un sujet à étudier!!)

(Heureusement tout de même qu'il était « chico » ce fameux circuit!)

Après cela, retour à Santiago, en passant par San Martin de los Andes, la douane (avec ses heures d'attente et ses douaniers incapables), Pucon, Temuco (attente d'une journée à ne pas savoir quoi faire, car c'est une ville industrielle!), Et enfin... après de longues heures d'attente et de longues heures de bus (de jour comme de nuit), retour à la maison avec tout à ranger!

Fin de l'aventure, début d'une autre! Mais avec des souvenirs plein la tête!!

Je recommande à tous ceux qui n'ont pas peur de se lasser de voir des moutons, des moutons et encore des moutons... d'aller parcourir cette Ruta 40 qui est autant pleine de surprises!

AA: Bajo Caracoles – La cueva de las Manos («  la grotte des mains »)

Quoi de particulier à Bajo Caracoles? D'après Chatwin, dans son célèbre En Patagonie, ce serait un « carrefour insignifiant ». En effet, ce n'est pas grand chose de plus à part la « pause-pipi » des voyageurs entre El Chalten et Perito Moreno. Toutefois, il ne faut pas négliger l'usage indispensable de cette halte, car c'est la seule station essence à environ 250 km à la ronde.

(Surtout, ne jamais oublier de faire de l'essence en Patagonie! Sinon, c'est un très gros risque à prendre! Car celui qui doit effectuer le voyage à pied avec son bidon...)

Bajo Caracoles, ce sont en fait un peu moins d'une dizaine de maisons, ils seraient moins d'une cinquantaine. Il y a un hôtel, qui fait aussi bar-tabac-restaurant-et supérette du village. (la station service lui appartient aussi) il se situe sur l'unique « place ».

Mais ce village est aussi le croisement avec la route pour aller à la Cueva de las Manos.

Site archéologique d'exception, leur « Lascaux » local, car on y trouve des peintures datant de plus de 10 000 ans. Cette technique de peinture sur les murs est très simple et à évoluer au cour du temps.

Au départ, ce n'était que des mains, à plus de 90% des mains gauches (et oui, la majorité étant droitier... il était plus facile d'appliquer sa main gauche). Toutes les mains étaient peintes en négatif. Cela est facilement explicable par la technique. En effet, pour « peindre », ils mélangeait de la terre/ roche, avec de la graisse, mâchait la mixture pour qu'elle soit homogène et la soufflait à l'aide d'un os, ou bois creux sur la main, pur en dessiner le contour.

(Les couleurs de la roche sont incroyables, passant du vert au orange, au rouge... dans des dégradés saisissants)

Beaucoup de mains gauches, quelques rares mains droites. Une main à 6 doigts, des mains minuscules, sûrement d'enfants.

Puis, avec l'évolution... des scènes de chasses, avec des guanacos et des « mini-chasseurs », des symboles géométriques qui ont été analysés comme des « représentations en plan » de la géographie du territoire; des insectes ou animaux-mystère que l'on ne sait décrypter...

Mais dans tous les cas, une technique bien particulière!

Et le site est surprenant, car pour y accéder, on roule en pleine Patagonie, sur une plaine de dizaines de milliers de kilomètres, sans voir énormément de relief. Et d'un coup... une route qui descend, comme pour s'enfoncer dans le creux de la Terre. Et 200 mètres de dénivelé plus bas, une vallée luxuriante, la « vallées des couleurs », avec des restes de la présence des « indiens ».

Et oui, il n'y a pas que les peintures... quand on se promène, on trouve aussi des dizaines de « pointes » de flèches...

mais attention, interdit de les ramasser et de les prendre avec soi!! Ce sont des restes historiques, et on se trouve sur un site protégé, patrimoine de l'Unesco!

Toutefois, ce même site-patrimoine est en fait une propriété privée! Vous vous imaginez la tour Eiffel ou les pyramides d'Egypte dans le jardin?

AA: Bajo Caracoles - Perito Moreno – Los Antiguos – Fiesta de la Cereza

Après les randonnées, rien de mieux qu'une journée complète dans le bus pour récupérer!

Mais, je crois que la Patagonie présente un « espace/ temps » beaucoup plus important qu'ailleurs! Une heure en paraît beaucoup plus! La route est tellement droite, au milieu de rien! Quelques moutons, par milieu mais ça ne se voit pas tellement les étendues sont grandes!

Quelques vaches! Heureusement qu'elles sont plus grosses! Et énormément de guanacos et de Choique (espèce d'autruches de la Patagonie!)

Qu'est ce qui rythme le temps?? Les bosses sur la route, et le tour de maté! Pas grand chose de plus!

Arrivée à Perito Moreno, petite ville sans charme au milieu de nulle part; aucun hôtel en perspective! Tout était complet à cause de la « fête national de la cerise » qui a lieu dans la ville limitrophe (59 km), à Los Antiguos.

Peut-on parler de villes? Je ne suis pas si sûre, car le nombre d'habitants ne fait pas tout! Ce ne sont en fait que de gros villages.

Los Antiguos, petite « bourgade » au bord du lac « Buenos Aires », énorme lac de plus de 90 km de long, qui est partagé entre Chili et Argentine.

Autre particularité? Il y a énormément de « petites fermes », que l'on appelle des « chacras » que l'on peut visiter, ou juste procéder à une dégustation de la production: confitures de fruits, chocolats, liqueurs, et tout autre produits dérivés à base de fruits ou de chocolats! (bonjour le régime, 2 semaines de vacances, 4 kilos de plus)

On a pu se trouver là-bas en période de fête du village: La fête nationale de la cerise. Fête qu'on ne voulait pas louper pour pouvoir se rendre compte de ce qu'est une fête dans les provinces argentine. Au programme: rodéo (relativement déroutant...) avec gauchos de tout le pays, démonstration de « comment-ils-sont-beaux-mes-chevaux », dégustation de produits locaux, (en particulier de cerises), et petit marché artisanal des produits de la région! Et le soir, concert gratuits d'artistes reconnus.

Tout pour passer une bonne journée... toutefois... ça a été relativement ennuyant pour nous!

Ambiance « beauf », « racaille » et « je-n'ai-rien-d'autre-à-faire-alors-je-suis-là ». Le tout avec des « produits-artisanaux-qu'on-trouve-aussi-à-Barbès ».

Premier jour, on a tenté d'aller au lac à pied, en se perdant dans les marécages, dans des propriétés privées, dans des champs... jusqu'à suivre le Rio. C'est quand même mieux que le soleil (surtout quand on oubli la moitié du temps qu'ici, le soleil vient du nord!)

Petite baignade sympa, et retour épuisant, sous le cagnard! C'est un village, mais les distances sont extrêmement longues.

Par la suite, on a donc préférer aller explorer le panorama, qui lui, pour le coup, est splendide! On voit de l'autre côté de la frontière. C'est assez déroutant de dire: je suis en Argentine, mais je vois le Chili, alors qu'on était encore à quelques dizaines de kilomètres.

Finalement, la pluie nous a aidé à ne pas culpabiliser d'aller se coucher au lieu de socialiser en écoutant le concert.

Lendemain matin... il faut « passer le temps » avant d'aller prendre le bus: direction le lac pour se reposer et bouquiner au soleil. Tout ça c'était génial et une super bonne idée! La moins bonne idée, c'est de s'endormir au soleil! Parce que même la crème indice 50+ ne résiste pas à 25 minutes de sieste au bord du lac!

Peau de langoustines, (ou d'anglais) pendant quelques jours, avant de peler et de ressembler à un crocodile qui s'écaille de jour en jour!

Mais bon, peut importe! La Biafine est devenue ma « crème de nuit », pour le meilleur et pour le pire.